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La maison sur la colline (The house on Telegraph Hill)

Publié le par CHRISTOPHE LEFEVRE

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Synopsis
 
L’imposante demeure victorienne qu’occupait Victoria Kowelska (Valentina Cortese) sur la colline de Telegraph Hill, à San Francisco, est en vente. L’occasion pour elle de se rappeler les dernières années qu’elle vient de vivre… Tout commence onze ans plus tôt, en 1939, au moment de l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes. Peu après la mort de son mari, tué au cours du siège de Varsovie, la jeune femme est internée en Basse-Saxe, dans le camp de concentration de Bergen-Belsen, où elle se lie d’amitié avec une de ses compatriotes, Karin Dernakova (Natasha Lytess). Sensible aux soins que lui prodigue Victoria, Karin lui fait un jour la promesse de l’emmener aux Etats-Unis, chez sa tante Sophie, qui a recueilli son bébé au tout début du conflit. Le désir de revoir son enfant, dont elle a été si vite séparée, et la protection de Victoria soutiennent Karin durant presque toute la guerre. Mais très affaiblie, elle s’éteint quelques jours seulement avant la libération du camp par l’armée américaine. Ayant tout perdu, Victoria décide alors de prendre l’identité de la malheureuse et d’entrer en relation avec la tante de celle-ci, qui n’a aucun moyen de découvrir son imposture, n’ayant jamais revu sa nièce depuis son départ de Pologne, quarante ans auparavant… 
 
Fiche techniqueLa-maison-sur-la-colline---Affiche.jpg
 
Film américain
Année de production : 1951
Durée : 1h33
Réalisation : Robert Wise
Scénario : Elick Moll, Frank Partos
Image : Lucien Ballard
Avec Richard Basehart (Alan Spender), Valentina Cortese (Victoria Kowelska), William Lundigan (Major Marc Bennett), Fay Baker (Margaret)...
 

 
Critique
 
Réalisé par Robert Wise en 1951, deux ans après Nous avons gagné ce soir et la même année que Le jour où la Terre s’arrêta, La maison sur la colline est un thriller de bonne facture, même s’il ne s’agit pas de la pièce maîtresse de la filmographie du cinéaste. On appréciera plus particulièrement son ambiance expressionniste (voir la scène du garage où Victoria-Karin, seule dans la lumière, est épiée par une ombre énigmatique), que l’on doit au très beau travail du directeur de la photographie, Lucien Ballard, qui avait fait ses premières armes dans des films de Josef von Sternberg (Morocco, La femme et le pantin, Crime et châtiment, Sa majesté est de sortie). 
 
La-maison-sur-la-colline-2.jpg 
On sera également sensible aux multiples influences qui émaillent cette œuvre : Soupçons d’Alfred Hitchcock, pour son atmosphère paranoïaque ; Citizen Kane, car la maison de Telegraph Hill a un air de famille avec le Xanadu de Charles Foster Kane (il faut se rappeler ici que Wise fut le monteur d’Orson Welles sur ce film et La splendeurs des Amberson) ; La femme au portrait de Fritz Lang et Laura d’Otto Preminger (auquel Lucien Ballard collabora également), pour l’importance accordée à un portrait peint (ici, celui de la tante de Karin, que ne cesse d'interroger Victoria). Bref, un film qui mérite d’être (re)découvert… 
 
Ma note - 3,5/5
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C
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P
<br /> Mais où trouves-tu tous ces beaux films Christophe ? celui-là je le marque pour essayer de le trouver, l'intrigue m'intéresse.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Merci ! Je l'ai vu il y a quelques temps à la télévision (TCM ou Ciné Classic)...<br /> <br /> <br /> <br />